Face à la crise sanitaire : Interview avec une employée de Terumo Blood and Cell Technologies.
Adaptation : le mot le plus utilisé pendant cette crise sanitaire qui dure depuis plus d’un an. Cette dernière a bousculé la vie professionnelle et personnelle de la terre entière… Nous avons tous dû changer nos plans et nous adapter en fonction de la situation. Secteur du matériel médical touché de plein fouet : Valérie Traisnel témoigne.
Concrètement, à quoi ressemblait votre vie professionnelle avant le confinement ?
Ma vie professionnelle avant le confinement c’était beaucoup de voyages notamment en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique. J’effectuais beaucoup de déplacement pour former des personnes.
Ensuite, comme les bureaux de mon entreprise sont à Zaventem et Paris, je faisais aussi des déplacements entre les deux.
Comment le confinement a changé votre métier ?
Le plus gros changement : plus de voyages… Comme les frontières étaient fermées, on ne pouvait plus voyager… On s’est donc adapté et on a utilisé le télétravail comme tout le monde. Avant le COVID, j’utilisais parfois le télétravail à l’hôtel, en voiture ou à l’aéroport donc ça ne me posait pas de soucis. Le problème c’est surtout la durée du télétravail et c’est là où ça a été difficile.
Quel a été votre ressenti face au 1er confinement ?
J’ai adoré : il faisait beau, il y avait du soleil et j’étais préparée depuis 3-4 semaines avant le confinement car on nous avait prévenus donc j’étais déjà auto confinée.
Ça m’a permis aussi de me poser et de me retrouver même s’il y a quand même eu un petit moment de panique au début dans la société. Du coup, comme on n’avait pas le choix, on s’est adapté… En gros c’est : tu sautes tu nages et tu te débrouilles.
Des loisirs pendant ces confinements ?
Ah oui ! Je pense que nous avons tous trouvé des loisirs, pour ma part, j’ai commencé à entretenir ma terrasse avec des plantes. Le résultat n’est pas parfait, mais ça t’occupe quand même.
Ensuite, j’ai participé à des actions de bénévolat avec l’association Des Masques en Nord. Au début en tant que couturière bénévole pour fabriquer des masques mais je n’étais pas très doué, on a quand même fabriqué des milliers de masques et c’était une grande réussite !
Par la suite, je suis intervenu avec l’association Souffle du Nord en tant que livreuse pour livrer des cartons qui contiennent des masques et aussi pour faire des contrôles de qualité.
C’est vraiment une très belle expérience de participer en tant que bénévole : ça m’a permis de rencontrer des personnes fabuleuses avec beaucoup de bienveillance, de m’occuper, de sortir de l’isolement, de me rendre utile, de voir des gens en présentiel, d’aider des personnes, etc. J’ai fait ma part des choses comme un petit colibri !
J’ai aussi participé à l’octobre rose pour le cancer du sein, on a fabriqué des bonnets de chimio pour les femmes, des coussins, mais aussi des bonnets pour des sdf.
Qu’est-ce que la crise sanitaire vous a appris personnellement ?
Ça m’a surtout appris l’humilité et à être humble. Je pense que ça a permis à beaucoup de personnes de redescendre un peu, de se poser et réfléchir à sa vie. Ensuite, j’ai dû m’adapter et être flexible pour continuer à bien exercer mon travail.
Voici une petite vidéo que Valérie a accepté de partager avec nous pour raconter son histoire pendant cette crise sanitaire :
Merci à Valérie de partager son expérience avec nous.
Et vous, comment vivez-vous votre vie professionnelle depuis le covid ? Racontez-nous !