Améliorer la qualité de vie au travail

Les partenaires sociaux définissent la promotion de la qualité de vie au travail par :

  • un dialogue social de qualité,
  • le fait de veiller à écarter tout impact pathogène des modes d’aménagement du travail,
  • la promotion des choix collectifs (employeurs, salariés, IRP mais aussi collectivités locales…),
  • l’encouragement de toutes les initiatives qui contribuent au bien-être au travail, au développement des compétences et à l’évolution professionnelle,
  • le fait que le travail participe de l’épanouissement physique, psychique et intellectuel des individus,
  • le fait que chacun trouve sa place au travail et que le travail garde sa place parmi les autres activités humaines.

Ils ont traduit cela dans un ANI (Accord National Interprofessionnel) signé le 19 juin 2013, dans lequel ils expliquent :

“La compétitivité des entreprises passe notamment par leur capacité à investir et à placer leur confiance dans l’intelligence individuelle et collective pour une efficacité et une qualité du travail.” Ils rappellent également que la qualité de vie au travail contribue à cette compétitivité.

Comme vous le rappelle régulièrement Umana, le bien-être au travail, cela n’avantage pas que les salariés, bien au contraire !

Voici les éléments que l’ANI nous propose d’étudier pour vérifier la qualité de vie au travail :

  • la qualité de l’engagement de tous à tous les niveaux de l’entreprise,
  • la qualité de l’information partagée au sein de l’entreprise,
  • la qualité des relations de travail,
  • la qualité des relations sociales, construites sur un dialogue social actif,
  • la qualité des modalités de mise en oeuvre de l’organisation du travail,
  • la qualité du contenu du travail,
  • la qualité de l’environnement physique,
  • la possibilité de réalisation et de développement personnel,
  • la possibilité de concilier vie professionnelle et vie personnelle,
  • le respect de l’égalité professionnelle.

Et vous, qu’en pensez-vous ?

La loi du 5 mars 2014 reprend une des propositions de cet ANI consistant à négocier un accord d’entreprise sur la “qualité de vie au travail”. Cette possibilité, ouverte jusqu’au 31 décembre 2015, permettra aux entreprises ayant conclu un tel accord (d’une durée de 3 ans), de ne pas devoir aborder les thèmes prévus dans l’accord dans les négociations annuelles obligatoires [incluant par exemple le temps partiel, l’organisation du travail, la prévention de la pénibilité ou encore l’égalité professionnelle].

A contrario, cela signifie que si aucun accord de qualité de vie au travail n’a été conclu dans l’entreprise, celle-ci reste soumise aux négociations annuelles obligatoires sur ces sujets.

Ca mérite quand même d’y réfléchir, non ?

Pour information, Umana vous propose de réaliser pour vous le diagnostic préalable à la négociation de cet accord, prévu par l’ANI du 19 juin 2013. Pour en savoir plus >> Cliquez ici.

 

 

Références juridiques :
Loi n°2014-288 du 5 mars 2014, article 33
ANI du 19 juin 2013 vers une politique d’amélioration de la qualité de vie au travail et de l’égalité professionnelle

 

 

 

 

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