La QVT va enfin faire son entrée en force dans toutes les entreprises !

Ce projet de loi Rebsamen est décidément passionnant. Après avoir abordé la réforme des consultations du comité d’entreprise (concernant la formation notamment : cf Vers la fin des 2 réunions formation), passons aux négociations. Les négociations obligatoires en entreprise vont être très probablement réorganisées autour de 3 thèmes :

  • une négociation triennale sur la gestion des emplois et des parcours professionnels dans les entreprises d’au moins 300 salariés.

–> Vous allez me dire, ce n’est rien d’autre que l’actuelle négociation GPEC. En effet, mais le fait que l’on vienne parler de “parcours professionnels” nous rappelle, dans la lignée de la réforme de la formation, que nous sommes dorénavant invités à réfléchir en terme de parcours pour l’évolution de nos collaborateurs.

  • une négociation annuelle sur la rémunération, le temps de travail et la répartition de la valeur ajoutée.
  • une négociation annuelle sur la qualité de vie au travail.

–> Et voilà, nous y sommes ! Après avoir introduit la notion de Qualité de vie au travail (QVT) par l’ANI du 19 juin 2013, après avoir proposé aux entreprises de négocier un accord QVT (article 33 de la loi du 5 mars 2014), possibilité que trop peu ont finalement utilisé… La négociation sur la Qualité de Vie au Travail est enfin rendue obligatoire ! Alors oui, cette négociation regroupe des thèmes qui existaient déjà (égalité professionnelle hommes / femmes, travailleurs handicapés… en option, elle peut porter également sur la prévention de la pénibilité), mais pas que ! Le premier point à aborder sera ainsi sur l’articulation entre la vie personnelle et la vie professionnelle des salariés !

La prévention de la pénibilité et des risques psycho-sociaux est vitale en entreprise, mais elle ne peut s’inscrire dans la continuité que si on l’associe, de façon plus globale, à une politique de Qualité de vie au travail. Et chers DRH, je vous promets que le législateur ne fait pas ça que pour vous embêter. Rappelez-vous, un travailleur (h/f) heureux est :

  • 2 fois moins malade
  • 6 fois moins absent
  • 9 fois plus loyal
  • 31% plus productif
  • 55% plus créatif

Or, tout comme cette fleur sera d’autant plus belle que l’on prendra soin de la terre dans laquelle elle pousse, nous avons tout intérêt à créer le cadre de travail qui contribuera au mieux à l’épanouissement de chacun.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *